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PERENNITE

Le vivant évolue dans des contextes viables finis :

aujourd'hui connu, une planète viable pour une durée finie

autour d'une étoile de l'Univers.

 

Le Vivant serait donc amené à traverser ses frontières pour être pérenne.

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Démarrons la route vers les étoiles !

 

 

Comme le nœud central de ce site internet le montre (la page Egalité), la « route vers les étoiles » n’est pas étudiée sur ce site sur le plan technique, mais sur le plan organisationnel.

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En effet, techniquement nous savons...

 

... comment équiper une planète d'un réseau numérique de télécommunications terrestres et spatiales, nous savons comment équiper une planète d'avions autonomes, nous savons envoyer des robots explorer nos planètes et les rochers environnants, nous savons construire une station spatiale où 6 personnes y vivent aujourd'hui en permanence, nous savons marcher sur la Lune...

 

Techniquement, nous avons déjà les connaissances et les compétences pour construire les bases spatiales en orbite autour de la Terre et sur d'autres roches de l'espace où le Vivant continuera son chemin. ​

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Ne croyons pas que nous aurons toujours tout bon du premier coup et que nos solutions n'échoueront jamais par la suite : nous coulerons peut être encore des Titanic, brûlerons d'autres missions Apollo, ou ferons exploser des centrales nucléaires,... mais cette capacité technique que le Vivant a construite nous permet à chaque fois d'apprendre de nos erreurs, de réduire toujours plus la probabilité de ces accidents, et a du sens, de l'ordinateur quantique jusqu'à la maitrise de l'énergie atomique, dans la construction de ce chemin du Vivant au-delà des météorites et de la disparition de la Terre avec son Soleil...

 

Par exemple aujourd'hui l'accès à l'espace est extrêmement limité et non écologique. La charge utile d'une fusée est inférieure à 5%, pour une masse à vide autour de 10% et plus de 85% du reste de la masse au décollage de la fusée est du carburant :

Fusee_Vert_TO_FR.jpg

Pour augmenter dès aujourd'hui notre capacité d'envoi de personnes dans l'espace en respectant davantage notre environnement, une idée pourrait être de travailler sur un concept de wagon-fusée qui serait accéléré à l'horizontal sur des "rails" ou bien dans un tube en reprenant le concept de l'Hyperloop, en utilisant de l'énergie électrique renouvelable (hydraulique, éolien, solaire, géothermie de haute énergie), puis catapulté vers l'espace à l'aide d'une rampe qui s'appuierait sur une montagne et redirigerait la wagon-fusée vers l'espace (cela rejoindrait le concept de Spinlaunch de "catapulter" des fusées dans l'espace, sans propulseurs allumés dans l'atmosphère, mais de le faire en linéaire pour emmener des passagers).

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Très concrètement, on pourrait s'appuyer sur l'Himalaya (plus au sud que la base spatiale de Cap Canaveral donc à une lattitude favorable pour profiter de l'effet fronde de la rotation de la Terre), avec une rampe qui pourrait monter jusqu'à plus de 7,5km d'altitude, soit une altitude où la densité de l'atmosphère est déjà 2 fois plus faible qu'au sol (donc une trainée aérodynamique 2 fois moins importante), et lancer la wagon-fusée à une vitesse initiale très importante (par exemple Mach 0.9 pour éviter les chocs supersoniques proche du sol).

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La wagon-fusée serait donc lâchée à Mach 0.9 à une altitude de 7,5km, soit en étant déjà sortie des couches les plus denses de l'atmosphère, avec une vitesse initiale lui permettant d'atteindre des altitudes où l'atmosphère est encore moins dense, pour finalement allumer son moteur alors qu'elle est déjà en vol et loin de la Terre (gaz de combustion émis hors atmosphère, pollution et nuisance sonore très limitée) lui permettant d'accélérer jusqu'à 28 000 km/h et d'atteindre l'altitude de la Station Spatiale Internationale (ISS) par exemple.

Fusee_Hor_TO_FR.jpg

Avec un tel concept, le ratio charge utile / charge à vide / carburant embarqué devrait être beaucoup plus favorable pour la charge utile.

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​Ce principe d'accélération horizontale en énergie renouvelable pourrait d'ailleurs être étudié pour les avions de ligne pour réaliser la phase d'accélération au sol (un peu sur le principe des catapultes des portes-avions), phase au sol qui a un très mauvais rendement énergétique et donc un impact écologique important (combustion carburant fossile).

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De plus, avec cet accès à l'espace grandement facilité et plus respectueux de l'environnement terrestre, nous pourrions alors étudier l'envoi de nos déchets dangereux, pour lesquels nous avons confirmation que nous ne saurons jamais les recycler/exploiter dans une filière secondaire (exemple des déchets radioactifs), vers notre centrale à fusion à recycler tous les déchets en "matière originelle" qu'est le soleil. Pour rappel, le soleil contient environ 1 300 000 fois le volume de la Terre; nous pouvons donc imaginer la faciliter avec laquelle le soleil absorberait nos quelques tonnes de déchets. L'accès à l'espace serait donc une réelle opportunité pour maintenir la biosphère terrestre en bon état...

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Sur le plan biologique

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Comme le vivant s'est frayé son chemin par lui-même dans la plupart des eaux, sur la plupart des terres et à travers le ciel de la planète Terre au cours de ces 3 derniers milliards d'années, on peut supposer que dès qu'un contexte répondra à certaines conditions viables, le Vivant construira son chemin par lui-même de la même manière qu'il l'a fait sur Terre. Par conséquent, la ceinture viable autour du Soleil devrait proposer de nombreux sites où l'eau pourrait être présente avec des conditions relativement adaptées pour qu'au minimum la vie microscopique existe.

 

Ainsi, une manière très concrète d'amorcer la route vers les étoiles pour le Vivant, pourrait être d'envoyer un litre d'eau de mer contenant l'ensemble des archives vivantes des cellules originelles qui ont construit la biosphère sur Terre, dans tous les endroits de la ceinture viable autour du soleil là où l'eau est présente et où les conditions physiques peuvent convenir, après vérification préalable qu'aucune vie n'est déjà là. Puis laisser cette vie microscopique construire une nouvelle biosphère sur de nouveaux rochers de notre système solaire, de la même manière qu'elle l'a fait avec tout le foisonnement du Vivant sur le rocher terrestre...

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Avec cette prise de recul, nous pouvons nous rendre compte que nous sommes déjà sur un "vaisseau spatial" traversant l'Univers, notre planète Terre étant effectivement un "caillou" pas complètement encore solidifié se déplaçant dans l'Univers, sur lequel le vivant a auto-construit un équilibre qui aujourd'hui atteint des limites. La planète étant finie, il est cohérent que des limites existent. Il se trouve que nous arrivons au XIième siècle à une étape de développement de l'espèce humaine où ces limites de la biosphère terrestre deviennent "apparentes" (alertes du GIEC/COP) et doivent être intégrées dans nos modes de vie pour respecter son équilibre.

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Pour construire des bases spatiales pérennes pour le vivant, dans le vide de l'espace ou appuyées sur d'autres rochers de l'espace (Lune, Mars, astéroïdes,...), nous pourrions notamment nous appuyer, à travers les centres scientifiques nationaux, sur les zoos de la planète, ces zoos devenant progressivement sur ce siècle de véritables centres de préservation du vivant. Les serres géantes comme celle du zoo de Beauval, France, pourraient par exemple donner les fux entrées/sorties en énergie et matière (inerte et vivante) nécessaires à l'établissement de cycles viables pérennes, qui pourraient servir de données d'entrée pour la conception et le dimensionnement des bases spatiales.

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D'autres pistes pour toujours mieux comprendre le Vivant, ses capacités à se transformer et à s'adapter à différents milieux, pourraient aussi être de démarrer des branches du Vivant dans la Station Spatiale Internationale et dans les prochaines stations spatiales, en y reproduisant en apesanteur des espèces végétales et animales terrestres.

 

Par exemple, instantanément arrivé en apesanteur, l'architecte du squelette dans nos cellules humaines est inhibé du fait de l'absence de pesanteur, et le squelette des astronautes, n'ayant plus de fonction, se décalcifie.

 

Une question serait donc de savoir au bout de combien de générations un être vivant à squelette (par exemple des souris dont le cycle de reproduction est très rapide, jusqu'à 5 générations par an) se serait complètement adapté à l'apesanteur en perdant son squelette et en ayant acquis une symétrie sphérique (plus d'axe vertical dû à la pesanteur, plus de haut et bas).

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Une fois ces êtres vivants complètement adaptés à l'apesanteur depuis quelques générations, faire l'exercice inverse en les renvoyant sur  Terre, dans des milieux différents (terre, marécage/eau,...) pour voir comment ils évoluent à nouveau pour s'adapter à ces nouveaux environnements, et en combien de générations retrouvent-t-ils un niveau d'adaptation équivalent à celui qu'ils avaient au départ.

 

Dans toutes ces étapes d'adaptations et de transformations, il serait notamment intéressant d'étudier à partir de quel moment les êtres vivants, évoluant dans ces nouveaux contextes, ne sont plus de la même espèce que le groupe d'êtres vivants de départ (c'est-à-dire ne sont plus capables de se reproduire avec l'espèce de départ) ?

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Ces études pourraient être faites avec différents types d'espèces (insectes, aquatiques, volantes,...), en réalisant le changement de contexte (passage en apesanteur de l'espace) pour une espèce isolée (la souris seule par exemple, en conservant identique tout son régime alimentaire de départ pendant tout le temps d'adaptation, c'est-à-dire celui qu'elle connait sur Terre); puis en réalisant le transfert de toute une chaine alimentaire (depuis les mycélium et plantes... jusqu'à la souris par exemple), l'ensemble des êtres vivants de la chaine alimentaire ayant à s'adapter à la même variation de contexte physique. Étudier les différences d'évolutions des espèces entre ces deux cas.

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Ce type d'étude devrait nous permettre de mieux comprendre l'avenir du vivant dans l'espace, en apesanteur et sur d'autres planètes où la vie pérennisera son chemin... notamment l'avenir de l'espèce humaine et de ses évolutions, avec l'émergence potentielle de plusieurs espèces intelligentes.

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Et donc pour l'organisation

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Après ces quelques rappels et ouvertures techniques et biologiques, ce site internet veut aborder la question de la « route vers les étoiles » sur le plan organisationnel : construire une organisation humaine qui respecte le vivant en harmonie avec cette capacité technique très puissante.

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Comme l’explique la page Egalité, le monopole de pouvoir qu’exerce notre outil d’échange (l'argent) à toutes les échelles est un manque direct à nos valeurs humanistes qui génère un aveuglement individuel et collectif à l’origine de nos absurdités, de nos divergences et de l’absence de perspective.

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La première étape de la transformation est donc :

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Prendre conscience que l’outil central de notre organisation et de notre culture, l’argent, n’est peut-être pas bien défini pour construire une organisation stable et pérenne qui place au centre l’homme et la vie, et que nous allons sûrement devoir le transformer pour harmoniser notre société globale.

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Après l'analyse de nos incohérences structurelles d'organisation, la page Egalité propose une amorce de réflexion sur la construction de solutions.

 

Elle a pour vocation de faire ressortir et d’illustrer les exigences minimales auxquelles doit répondre notre organisation humaine pour qu’elle soit en accord avec les droits de l’homme, en accord avec nos valeurs humanistes, et en capacité de respecter le Vivant à l'intérieur duquel nous sommes.

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La séparation des pouvoirs d’Action et de Répartition permettrait de supprimer définitivement le conflit intrinsèque que porte notre outil d’échange :

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  • en donnant à tous une activité permanente, pertinente, diversifiée (fin du chômage);

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  • en couvrant de manière respectueuse et valorisante les besoins de tous.

Elle passe clairement par la définition de nouveaux repères pour nos enfants dès aujourd’hui :

 

« Quand tu seras grand tu devras avoir un salaire »

« Plus tu as d’argent, plus tu es dans la réussite »

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Tous ces réflexes systémiques à la base de notre organisation (et à l'origine de son aveuglement et divergence), appris comme la « réalité de notre monde » dès notre petite enfance, pourraient dès aujourd’hui ne plus être appris à nos enfants.

 

Nous pouvons plutôt pour le moment leur laisser la porte ouverte vers une pertinence organisationnelle humaniste :

« Quand tu seras grand, il est possible que l’outil d’échange que nous utilisons aujourd’hui n’existe plus, car nous travaillons en ce moment à nous organiser différemment autour de notre capacité d'automatisation globale pour tous mieux nous respecter et respecter la vie sur notre planète finie. »

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Très concrètement, nous avons la chance d’avoir les moyens techniques déjà en place pour transformer : notre outil de télécommunication numérique mondial, Internet.

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Il nous est possible de construire une structure numérique permanente passive qui traverse nos vies, un peu comme la structure de l’école, qui serait portée par les gouvernements et les organisations intergouvernementales, qui permettrait une coordination pertinente de l’action de tous d’un côté, et de la répartition pour tous de l’autre, du local (village, quartier,…) jusqu’au global (planète, espace,…).

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Cette structure permanente, ne serait pas une prison ou le lieu pour une personne de passage pour exprimer ses pouvoirs despotiques. Comme l'école, cette structure serait passive: elle serait là pour assurer la participation de tous et le progrès des capacités de chacun, jusqu'à réaliser tout notre potentiel toute notre vie durant.

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Nous serons bientôt 8 milliards de personnes sur la planète. Si tout le monde participe à l'Action dans la pertinence pour lui et la société, avec d'autant plus la capacité technologique que nous avons atteinte aujourd'hui, nous devrions largement réussir à nous assurer pour tous un avenir au moins aussi confortable qu'aujourd'hui avec un rythme très respectueux de 36 heures de travail par semaine et 10 semaines de congés par an.

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Ne croyons pas en un monde "parfait" : il a existé et il existera toujours des erreurs techniques, des erreurs humaines, des idées que nous ne serons pas capables d'accepter, des différences que nous ne serons pas capables de supporter toute notre vie durant, des rages, des désespoirs,…

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Toutefois, nous pouvons voir qu’à grande échelle, une organisation comme l’école fait son travail en transférant le savoir de manière massive aux populations et en enseignant comment vivre ensemble en société; et de même des solutions techniques comme l'aviation commerciale transporte des millions de passagers tous les jours sans crash sur toute la planète.

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Nous sommes donc capables de construire des solutions opérationnelles globales qui marchent à grande échelle pour le plus grand nombre.

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La Participation Universelle se propose d'être une piste de réflexion pour transformer la structure globale du jeu du Monopoly héritée de l'histoire actuellement en place sur la planète, en une organisation qui place la vie et les humains au centre et qui permette de construire un chemin de vie pérenne sur Terre et à travers l'espace...

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